Depuis le second trimestre de l'an dernier j'essaie d'utiliser Twitter de façon professionnelle, et depuis la rentrée 2014 afin d'accompagner la classe inversée de 6ème (mais en fait l'usage, même après moins de deux semaines de cours, montre que cela va au delà de cette classe) Facebook et Google+. Je vais essayer d'expliquer les utilisations faites de chacun des ces réseaux. On pourrait d'ailleurs ajouter Youtube, puisque j'ai créé ma chaîne pour y stocker et y diffuser les vidéo de la classe inversée (et là encore pas que pour cela, très vite des "tâches complexes" sous forme de vidéos pour les 3ème vont y figurer...)
Twitter, au travers mon profil @MathsLemoine a été ma première expérience professionnelle avec les réseaux sociaux. Dans un premier temps je voulais tout simplement y mettre les devoirs, en effet l'utilisation de l'ENT était très marginale du côté des parents et je pensais qu'il serait plus simple de suivre mes tweet pour pouvoir se tenir au courant des travaux des enfants. Ainsi, il m'a fallu déterminer quelques "mots dièses" afin que parents et élèves puissent retrouver l'information cherchée. J'ai ainsi décider d'utiliser #Nom_de_la_classe ou bien encore #CLGLiberté. En parallèle j'ai bien fait attention de distinguer mon compte perso de mon compte professionnel. Ainsi, sur le compte que j'utilise en classe, je ne suis abonné qu'à des comptes ayant un lien avec mon travail d'enseignant ou de formateur.
Très vite, je me suis rendu compte que peu de parents me suivaient... mais que par contre un certain nombre de collègues (du et hors du collège) et d'élèves s'y étaient abonnés. C'est pourquoi j'ai choisi de poursuivre l'expérience cette année. J'ai aussi choisi d'élargir le contenu. On trouve maintenant #ClasseInversée par exemple et j'essaie d'utiliser cet outil aussi comme un moyen de "veille pédagogique".
Pour moi, Twitter est un formidable outil pour faire passer très rapidement une information. Il n'est pas forcément le mieux pour établir des échanges, le format de 140 caractères empêchant de rentrer dans les détails. C'est pour cela, entre autre, que j'ai choisi de partir à la découverte d'autres réseaux sociaux dans un usage professionnel.
Qui dit réseau social, dit nécessairement Facebook, en particulier chez les élèves de collège. En effet, Twitter est peu utilisé par les jeunes collégiens (un peu plus à la fin), alors qu'un nombre impressionnant d'élèves a un compte Facebook très tôt au collège. Aussi, la page Mathslemoine a été crée cet été! Il n'est plus nécessaire de présenter le mode de fonctionnement de cet outil, je vais essayer donc d'expliquer ce que j'attends de son utilisation avec mes classes.
Facebook permet de publier des textes assez longs si on le désire, c'est un lieu qui permet aussi privilégier les échanges. C'est pourquoi j'y mettrai non seulement les devoirs, mais aussi des conseils, encouragements ou bien encore indications sur certains points (pour les DM par exemple). Il me permet aussi de répondre à certaines questions, avec pour avantage (contrairement aux mails) que tout le monde peut voir les questions et les réponses. Cela peut être, je pense, un très bon outils pour prolonger "hors la classe" les activités commencées ou faites en cours. Il est important je crois que les élèves aient un "lieu" où ils peuvent demander de l'aide, des précisions ou tout simplement faire des remarques qui soit situé en dehors du collège.
Tout comme pour Twitter, le fait qu'un élève ne soit pas sur Facebook ne doit pas le pénaliser. Il s'en sortira très bien sans cet outil, certains élèves même préfèrent ne pas l'utiliser avec moi alors qu'ils ont un compte Facebook. Simplement, cela peut être un plus pour certains, cela leur permet aussi de communiquer entre eux sur des sujets plus "sérieux" qu'à l'habitude... Les parents aussi peuvent ainsi avoir accès à une information quasiment en "temps réel"!
J'en suis pour ma part qu'au tout début de cette pratique, aussi je n'ai pas de recul pour vérifier que tout cela se passera effectivement comme je le souhaite. Par ailleurs, je pense qu'il faut raisonner sur du long terme, il n'est en effet pas usuel pour les élèves d'avoir un enseignant qui utilise Facebook, certains hésitent ou refusent donc de m'ajouter à leur liste "d'amis". Mais même si le nombre "d'amis" est nécessairement très modeste au début, je reste persuadé que sur le long terme (disons 2 années) la pratique sera acceptée des élèves et Facebook pourra jouer un rôle intéressant.
Pour ce qui est de Google+, j'en fais une utilisation similaire (identique même en ce moment) à Facebook. Même si ce réseau social est moins populaire, je le trouve intéressant. Et en 6ème, presque autant d'élèves utilisent Google+ que Facebook (alors qu'en 3ème Facebook est largement plus plébiscité!)
Facebook permet de publier des textes assez longs si on le désire, c'est un lieu qui permet aussi privilégier les échanges. C'est pourquoi j'y mettrai non seulement les devoirs, mais aussi des conseils, encouragements ou bien encore indications sur certains points (pour les DM par exemple). Il me permet aussi de répondre à certaines questions, avec pour avantage (contrairement aux mails) que tout le monde peut voir les questions et les réponses. Cela peut être, je pense, un très bon outils pour prolonger "hors la classe" les activités commencées ou faites en cours. Il est important je crois que les élèves aient un "lieu" où ils peuvent demander de l'aide, des précisions ou tout simplement faire des remarques qui soit situé en dehors du collège.
Tout comme pour Twitter, le fait qu'un élève ne soit pas sur Facebook ne doit pas le pénaliser. Il s'en sortira très bien sans cet outil, certains élèves même préfèrent ne pas l'utiliser avec moi alors qu'ils ont un compte Facebook. Simplement, cela peut être un plus pour certains, cela leur permet aussi de communiquer entre eux sur des sujets plus "sérieux" qu'à l'habitude... Les parents aussi peuvent ainsi avoir accès à une information quasiment en "temps réel"!
J'en suis pour ma part qu'au tout début de cette pratique, aussi je n'ai pas de recul pour vérifier que tout cela se passera effectivement comme je le souhaite. Par ailleurs, je pense qu'il faut raisonner sur du long terme, il n'est en effet pas usuel pour les élèves d'avoir un enseignant qui utilise Facebook, certains hésitent ou refusent donc de m'ajouter à leur liste "d'amis". Mais même si le nombre "d'amis" est nécessairement très modeste au début, je reste persuadé que sur le long terme (disons 2 années) la pratique sera acceptée des élèves et Facebook pourra jouer un rôle intéressant.
Pour ce qui est de Google+, j'en fais une utilisation similaire (identique même en ce moment) à Facebook. Même si ce réseau social est moins populaire, je le trouve intéressant. Et en 6ème, presque autant d'élèves utilisent Google+ que Facebook (alors qu'en 3ème Facebook est largement plus plébiscité!)
Il faut tout de même garder à l'esprit que pour avoir des comptes sur ces réseaux, un âge minimum est (théoriquement) obligatoire: 13 ans. Aussi, il est impossible d'imposer son utilisation. Pour ma part, je présente aux élèves l'existence de mes réseaux mais immédiatement je leur explique qu'ils ne sont en rien obligatoire pour réussir. Qu'ils peuvent donner un plus, permettre d’élargir les moyens de communiquer, en particulier "hors la classe" mais qu'un élève qui ne pourrait pas y avoir accès ne serait évidemment pas désavantagé scolairement. L'expérience montre d'ailleurs que le fait d'être sur les réseaux sociaux a fait augmenter le nombre de questions (pertinentes) en classe. Ils rebondissent sur ce qu'ils ont pu y voir, et une certaine "confiance" a pu naître puisque j'utilise un média commun avec eux, média qu'ils ne pensaient pas voir en cours.
Ne soyons pas dupe, 80% des élèves (même peut être plus en fait) sont sur un réseau social en fin de collège. Ignorer cela n'a pas de sens. Il parait au contraire important d'utiliser ces outils avec lesquels ils sont familiers, non seulement pour aider certains ou remotiver d'autres, mais aussi pour leur en apprendre les bons usages. Souvent ils ne sont pas conscient de certains dangers liés à internet ou bien ils ne se rendent pas compte de tout ce que cela peut leur apporter.
Enfin, le fait que des enseignants suivent mes réseaux et que je suive certains des leurs permet des échanges pédagogiques nouveaux qui n'auraient pas été réalisables par le passé. Je pense sincèrement qu'un usage raisonné de ces outils ne peut être que bénéfique pour tous.
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